TRAN et LAMBERT trop courtes
Un premier set à sens unique
Fortes de leur demi-finale la semaine passée en Allemagne, Anne TRAN et Margot LAMBERT comptent surfer sur leur dynamique pour briller devant leur public. En face, la paire japonaise se dresse comme une montagne, comme en témoigne leur impressionnant palmarès en 2023 (victoire à l’open de Chine, d’Inde et du Canada). D’entrée, MATSUYAMA et SHIDA prennent les rênes de la rencontre grâce à une défense de fer, peu perturbées par les cris de la foule scandant le nom de leurs adversaires (7/2). Petit à petit, le match tourne en démonstration de la maîtrise nippone, plus précise, plus solide que Margot et Anne. Sur une faute directe, la sanction tombe et les n°6 mondiales s’emparent de la première manche (21/12).
Les Japonaises remportent la bataille
Plus agressives à l’entame du second set, la paire française a à cœur d’offrir un beau spectacle à l’adidas arena. Margot LAMBERT fait parler sa puissance pour essayer de percer la muraille adverse, suffisant pour rester au contact à la pause (11/10). Les deux paires se rendent coups pour coups, l’une pour survivre, l’autre pour éviter une 3ème manche plus qu’indécise. Les 4 joueuses virevoltent autour du volant dans une chorégraphie maintenant à l’avantage des Japonaises, qui se rapprochenet inévitablement d’une victoire maîtrisée (18/12). Les Françaises jettent leurs dernières forces dans la bataille au son des « Anne et Margot ! » mais rien n’y fait. Elles ne rééditent pas leur beau parcours de l’an dernier jusqu’en quarts de finale, battues par de véritables prétendantes au titre (12/21 15/21).
Margot LAMBERT : « Nous sommes un peu frustrées. On n’a pas fait un bon match, on aurait aimé les challenger un peu plus. (…) C’est toujours un peu spécial de jouer devant le public français, ça nous donne une petite excitation mais surtout de la force. »
Anne TRAN : « C’était compliqué, on n’a pas réussi à s’en sortir sur certains aspects du jeu notamment en défense. C’est une performance un peu décevante, on s’attendait à mieux aujourd’hui donc nous sommes forcément déçues. (…) Je pense qu’elles ont vraiment bien joué. Elles nous ont mis beaucoup de pression même quand nous étions en phase d’attaque, elles ont réussi à changer beaucoup le jeu et cela nous a mis plus de pression sur nos coups. Je dirai que c’est une bonne salle [l’adidas arena], ni trop lente ni trop rapide, il y a des choses à jouer dans cette salle, notamment en défense et dans les variations d’attaque.» .