DH - Finale - RANKIREDDY/SHETTY au Nirvana
Les finalistes de l’édition 2019 Satwiksairaj RANKIREDDY et Chirag SHETTY (n°8, Inde) ont réalisé un superbe parcours lors de ces Yonex Internationaux de France de Badminton. Après avoir écarté les n°1 mondiaux japonais en quart de finale, ils n’ont pas tremblé au tour suivant face aux Taiwanais CHOI Sol Gyu et KIM Won Ho en deux sets. Fantasques, les Indiens ont assuré le show toute la semaine sur le terrain comme en dehors. En terme de spectacle, leurs adversaires du soir sont loins d’être en reste. Les Taiwanais LU Ching Yao et YANG Po Han (n°25) sont les belles surprises de la compétition et ont dû batailler à chaque tour pour en arriver là. L’opposition est une première, les Indiens sont favoris.
La tactique ? Smasher autant que possible
Concentrés, les visages fermés, les favoris du jour entament leur rencontre de la meilleure des manières. Les 5 premiers points filent dans leur poche et le plan est clair : attaquer sur chaque volant ayant le malheur d’être un peu trop court et ne jamais relâcher la pression pour étouffer les Taiwanais. A l’image de leur demi-finale, cette stratégie fonctionne parfaitement et ils remportent la première manche 21/13. Privés de leur énergie habituelle ou simplement tombés sur trop forts pour eux, LU et YANG dégagent un sentiment d’impuissance malgré quelques échanges de toute beauté.
Les Taiwanais étaient pourtant proches de revenir
Sur le second set, la paire RANKIREDDY/SHETTY continue sur sa lancée et les Taiwanais ne trouvent pas de solution efficace malgré une meilleure résistance et même quelques espoirs. Ils se retrouvent même à mener 19/17 mais peinent à conclure. Les Indiens étaient tout simplement au-dessus dans tous les domaines du jeu ce soir et ils remportent enfin les Yonex Internationaux de France : 21/13 21/19.
Les vainqueurs sont revenus sur leur victoire : “C’est incroyable de gagner ici. On le dit depuis le premier jour mais c’est vraiment notre tournoi préféré. […] Lorsque l’on s’est retrouvé menés 19/17, on a su garder un jeu simple. C’était difficile car ils avaient un jeu rapide mais je suis heureux qu’on ait réussi."
