SH - Demi-finales - Une finale 100% danoise
LEE Cheuk Yiu est passé à côté
Invités surprise de ces demi-finales, Rasmus GEMKE (n°16, Danemark) et LEE Cheuk Yiu (n°15, Hong Kong) ont ouvert le bal.
Le match a commencé très fort pour le Danois. Il a profité des nombreuses fautes de LEE, pour lui infliger un 8/0 dès le début du match. Alors que le public s’attendait à un festival de rallyes entre ces deux joueurs connus pour leur qualités physiques, le premier set s’est déroulé sur un faux rythme dans une ambiance feutrée. GEMKE a géré son avance sans forcer mais le Hongkongais s’est révolté en fin de set. Semblant enfin entrer dans sa rencontre, il a sauvé trois volants de sets, il était cependant un peu tard pour combler son large retard.
Les deux joueurs sont repartis tambour battant et la foule a enfin pu apprécier les cris des deux joueurs, plus que jamais installés dans leur match.
Le début de seconde manche a été accroché et LEE Cheuk Yiu était lancé pour aller grappiller un set décisif. C’est alors que Rasmus GEMKE a décidé de passer la deuxième vitesse et de complètement annihiler les espoirs d’une remontée. Le compatriote d’AXELSEN s’envole pour la finale du tournoi, grand bol d’air frais pour lui qui a peiné à atteindre ce niveau au cours de la saison.
AXELSEN était trop fort
Kodai NARAOKA réalise une superbe saison et son niveau sur ce tournoi a jusque-là été impressionnant. Malheureusement tout cela ne veut plus rien dire lorsque l’on se retrouve face à Viktor AXELSEN.
Le géant Danois a dominé l’intégralité du premier set sans trop de difficultés. Pourtant le Japonais n’avait rien à se reprocher mis à part un certain manque d’audace, nécessaire face à un joueur de ce calibre. Malgré ses quelques fautes directes, AXELSEN a semblé détendu. Bien plus détendu que lors de son quart de finale hier face à LOH Kean Yew. Totalement relâché, il a semblé prendre du plaisir sur le court, alternant entre sourires et actions spectaculaires (comme lors de son changement de raquette en milieu de point dans le second set). Le score final (21/12 21/8) reflète parfaitement la physionomie d’une rencontre à sens unique.
NARAOKA est lucide sur sa défaite : « Il n’y avait rien que je puisse faire pour battre Viktor aujourd’hui. […] Physiquement, j’étais épuisé. Mes jambes me paraissaient tellement lourde. »
AXELSEN semble quant à lui soulagé d’atteindre de nouveau la finale ici à Paris : « J’ai très bien contrôlé les choses aujourd’hui. J’ai très bien joué avec beaucoup d’agressivité et de confiance. […] C’est un sentiment incroyable d’atteindre de nouveau la finale ici, 10 ans après. Je me souviens parfaitement de la dernière fois, c’est spécial pour moi et j’espère que je pourrai donner le meilleur de moi-même demain ».