Edition 2019 - Lancement officiel !
Le Président de la Fédération Française de Badminton Florent Chayet a lancé les hostilités ce lundi en mettant en avant les atouts du tournoi parisien comme l’un des 8 plus grands tournois du monde : une organisation solide et rodée, qui chaque année cherche à s’améliorer, « un public parisien mondialement renommé pour l’accueil qu’il réserve aux joueurs ».
Pour M. Chayet, Paris doit se préparer à devenir « un écrin » pour les joueurs français qui à l’avenir pourront lutter pour aller loin dans le tournoi. Cette perspective s’appuie sur les résultats des jeunes français, dont les résultats sont « exceptionnels » mais aussi sur le fait qu’à tous les niveaux, jeunes, olympiques, paralympiques, vétérans, « la culture du badminton de haut niveau se répand dans le pays ».
Autre élément encourageant : la couverture médiatique qui progresse d’année en année et qui surprend « agréablement les diffuseurs ». La notoriété du badminton commence à gagner le grand public français.
HSBC et Yonex : des partenaires satisfaits et engagés
Dans un second temps, sont intervenus les deux partenaires titres : HSBC, tout d’abord, représenté par Mme Christine Raoult, qui réaffirme la satisfaction de HSBC d’être partenaire du circuit mondial de badminton : le HSBC BWF World Circuit (27 étapes). Le badminton a des valeurs de « partage et de convivialité » qui motive HSBC à s’engager dans une communauté qui se développe.
Pour sa part, Mme Catherine Chouissa représentait Yonex France, partenaire titre du tournoi proprement dit. Un engagement de longue date qui est appelé à durer tant le badminton en France se développe, tant les jeunes français poussent. « Nous sommes de « vieux » partenaires de l’évènement, depuis plus de 10 ans. En tant que n°1 mondial du badminton, il est difficile de ne pas participer à cet évènement. »
Objectifs de performance
La conférence de presse s’est poursuivie par l’interview des joueurs et joueuses présentes. La vice-championne du monde japonaise, Nozomi Okouhara, « espère faire beaucoup mieux que d’habitude cette année à Paris, à la suite de son résultat satisfaisant lors de l’Open du Danemark ». Car elle « adore Paris même si elle n’y a pas encore réalisé d’exploit ».
Elle a déclaré qu’elle pensait aux JO 2020 de Tokyo depuis Rio 2016 et même si les JO à domicile ajoute de la pression, « cela n’est pas un inconvénient en ce qui la concerne, car la pression (la) rend plus forte ».
La Championne du monde indienne, PV Sindhu, exprime sa satisfaction à propos de son récent titre de championne du monde : « Après avoir souvent perdu en finale, ça y est je suis enfin championne du monde. J’ai dû attendre longtemps avant de parvenir à ce niveau ». A Paris, elle essaiera également de briller davantage que lors des éditions précédentes. « Malgré un tableau compliqué, (elle) espère ne pas avoir le temps de profiter de Paris ». Star dans son pays, encore davantage depuis son titre de championne du monde, celle qui aime « profiter de la vie à côté du badminton » espère « jouer et briller ».
Plaisir et motivation côté français
Chez les français, la motivation était palpable lors de cette conférence de presse de lancement. Le Champion de France Brice Leverdez, aborde l’événement dans un état d’esprit différent : il arrive sans pression et espère surtout prendre plaisir pour enfin « proposer au public français son meilleur badminton ». Il souhaite aussi « communier avec le public » pour réaliser l’exploit : « être stable mentalement » sera nécessaire face à la légende chinoise, Lin Dan, pour pouvoir justifier son surnom de « Giant killer » et le battre pour la première fois. Performer à Paris s’inscrit dans l’objectif à moyen terme de se qualifier pour les JO 2020 : ses troisièmes consécutifs. « Les soucis de santé sont derrière, et il est important de performer dans les grands tournois comme Paris, pour remonter au classement mondial, et espérer être tête de série à Tokyo. »
Brice Leverdez confirme la montée en puissance des jeunes joueurs français qu’il estime « mâtures et incroyables » ! Parmi cette jeune génération, Delphine Delrue et Thom Gicquel sont les meilleurs représentants français en double mixte : « 23èmes mondiaux à 20 ans, c’est vrai que c’est vraiment bien ! » s’exclame Delphine Delrue. Depuis 2 / 3 mois, ils cumulent les bons résultats jusqu’à battre les numéros 4 mondiaux lors de l’Open du Danemark la semaine passée. Les « résultats récents nous ont donné beaucoup de confiance » affirme Delphine Delrue. Malgré un tirage défavorable, (ils joueront au premier tour les Champions du monde en titre), ils espèrent prendre plaisir dans leur jeu et tirer « un maximum d’expérience de cet affrontement » selon Thom Gicquel. La qualification pour les JO 2020 est bien engagée, mais « mieux vaut ne pas trop y penser pour s’enlever de la pression et jouer à notre meilleur niveau » conclut ce dernier.
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